À l'aube [LIBRE Clan du Tigre]

- À l'Aube

«Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit.»

Arabesques du Papillon s'étira, plissant ses paupières afin d'accommoder sa vue à la luminosité gênante, qui s'était infiltrée par une trouée de la tanière des guerriers faite de branchages et de feuilles. La femelle se dirigea vers l'extérieur et s'extirpa de sa tanière sous une démarche souple, tout du moins gracieuse. Elle s'ébroua et lissa sa fourrure, plantée au milieu de la grande place, en laissant luire son pelage sous le fort soleil de la Saison des Feuilles Nouvelles. La forêt était de nouveau remplie de toutes sortes de proies délicieuses à l'égard du Clan du Tigre. Dès à présent ils pourraient tous manger à leur faim sans exception. À ce propos, quoi de mieux pour commencer la journée qu'une bonne partie de chasse ? Arabesques du Papillon se dirigea vers le tunnel de fougères, entrée et sortie du Clan, et traversa à petites foulées l'étendue d'herbe et de pierres qui séparait leur Clan de la forêt. Là, elle pourrait chasser pour les siens et rapporter le gibier nécessaire, comme tout guerrier - et lieutenant, certainement - le ferait. Un bruissement la sorti de ses pensées et elle fila son regard sur les frondes qui sentaient le campagnol à plein museau. Elle se concentra pour le repérer et l'avisa, grignotant sa nourriture. Lentement, elle s'approcha et bondit afin de planter ses crocs dans la gorge de l'animal et l'achever. Aussi elle redressa sa tête, effectuant une courte prière destinée au Clan des Etoiles.

— «Clan des Etoiles, je vous remercie pour ce gibier que vous nous avez envoyé d'en haut, pensa-t-elle.» Elle remua ses oreilles et gratta la terre, y déposant son gibier.

*

Elle avait rapporté un campagnol, deux pies, et un lièvre de sa chasse. Une fois déposés sur le tas de gibier, elle partit rendre visite aux anciens et échangea quelques mots avec Corbeau Blanc [PNJ], la doyenne du Clan. Maintenant il était temps pour la cérémonie du partage de commencer; elle murmura un «À bientôt» à l'ancienne et trotta vers la tanière de son meneur, Etoile du Prince. Son ombre se découpait sur les fougères de l'antre du mâle, aussi doucement elle miaula :

— «Etoile du Prince, ça te tenterait de venir manger un lièvre avec moi, durant la cérémonie du partage ?» ( ~~Bien sûr un non est refusé~~ )

Dernière édition par Arabesques du Papillon le Sam 28 Mai - 17:20, édité 1 fois

Petit up ! Toujours personne ?

J'entendis des oiseaux gazouiller, ce qu'il ma réveillé. Pourquoi ces piafs ne cessaient sans cesse de chanter cette musique qui nous vrillait les oreilles? D'habitude que je ne me plains jamais, je décida de me lever et d'aller chasser car j'avais passé tout la matinée à roupiller comme une marmotte. J'allais me faire passer pour une flemmarde. Mon ventre criait famine, donc je me dirigea vers le tas de gibier pour prendre une pièce de viande fraîchement chassée. Je me choisis une bonne souris dodue et voyant Arabesque du Papillon, la lieutenante, manger avec le meneur...Etoile du Prince, depuis la pouponnière que je ressens des choses pour lui, j'alla à leur rencontre. Je les salua d'un battement de queue et m'installa près de Arabesques du Papillon, passant mon diner à observer Etoile du Prince...Un jour m'aimeras-t-il?

"Alors...La chasse a été bonne Arabesque du Papillon?"

- À l'Aube

«Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit.»

Arabesques du Papillon venait d'apercevoir, dans la tanière des guerriers, quelques mouvements des félins, qui venaient apparemment de se réveiller. Elle fit frémir son oreille et bâilla longuement, dévoilant ses crocs. Fleur du Murier, une très bonne chasseuse - et pas que - du Clan du Tigre dont la femelle noire striées de rayures oranges était la lieutenante, se choisit une proie sur le tas de gibier puis vint nous rejoindre. Elle s'assit près de moi. Je baisse ma tête légèrement, esquissant une petite révérence de bienvenue. Elle passa son temps à fixer intensément Etoile du Prince. Je souris légèrement. Elle avait les yeux remplis d'étoiles. Elle m'interrogea :

"Alors... La chasse a été bonne, Arabesques du Papillon ?"

J'hoche la tête, passe un coup de langue râpeuse vigoureux sur ma patte, puis la passe derrière mon oreille.

"Effectivement, le gibier ne manque pas... M'enfin, ce n'est pas ce que l'on pourrait dire."

J'agite une nouvelle fois mes oreilles, puis je ramène ma queue devant moi - eh oui, elle était assez longue pour un chat normal.

"Et toi dont, Fleur du Murier ? As-tu chassé ?"

"Effectivement, le gibier ne manque pas... M'enfin, ce n'est pas ce que l'on pourrait dire."

La rouquine afficha un sourire de satisfaction avant d'opiner la tête. Elle agita sa queue de droite à gauche d'un rythme régulier. La lieutenante, lui retourna la question.

"Oh, hum, j'allais partir chasser, mais je mange avant pour être en forme!" Fit t-elle, gênée. Elle n'allait pas lui dire qu'elle avait passé la matinée à roupiller comme une marmotte! Elle passa son regard vert d'un félin à l'autre. Elle continua son repas. En quelques bouchées, elle termina son repas et se releva, prenant la carcasse entre ses crocs. Elle dit qu'elle revient. Elle alla à la sortie, et un peu plus loin, enterra les os. Elle retourna auprès des félins, se pourléchant ses babines.

- À l'Aube

«Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit.»

La femelle magnifique qu'était la rouquine aux yeux verts se dandina quelque peu, apparemment gênée. Elle lança :

— « Oh, hum, j'allais partir chasser, mais je mange avant pour être en forme ! »

J'agitais une nouvelle fois ma queue. Je la changeais encore de place, cette fois elle s'étalait au sol dans le prolongement de mon corps. Je souris à la féline rousse pour la rassurer, puis elle s'en alla vers la sortie du camp en marmonnant qu'elle reviendra. J'imagine qu'elle part enterrer la carcasse de sa proie. Elle devait s'être rempli le ventre est être rassasiée : j'avais remarqué qu'il ne restait pas un seul petit bout de chair sur les os dénudés du gibier. Elle s'est fait plaisir, du moins, c'est ce qui compte ! Quand elle fut de retour, je leva mes yeux vers elle et lui déclara :

— « Très bonne initiative, Fleur de Mûrier. Lançais-je posément. Ne te presse pas, nous avons là un bon tas de gibier qui n'attend que d'être mangé. Je pense de même que les chatons pourront obtenir une deuxième petite part, eux qui sont si gloutons ! »

Je lâche un léger rire amusé pour illustrer mes paroles. Désormais, la plupart des chatons avaient passé l'âge du lait de leur mère, et avaient atteint celui de la viande pré-mâchée. C'était une grande découverte pour eux et souvent ils réclamaient une nouvelle part. Comme, très régulièrement en ce moment, les chasseurs chassaient, le tas de gibier montait non sans difficulté si je puis dire. Je me redressa, m'étira longuement, dévoilant mes longs crocs blancs, armes redoutables, et massant la terre de mes pattes fines mais robustes.

— « Fleur de Mûrier, part chasser, miaulais-je d'un ton sage. Quand tu reviendras, j'organiserais les patrouilles. »

» L'arrivée De Taupe Au Sein Du Clan -Libre Aux Chats Du Clan De La Panthère-
» Apprendre à connaitre les membres de son Clan par la parole [Libre Clan de la Panthère]
» Un lieutenant pour le Clan mais aussi un ancien.[Feat. Clan de la Panthère]
» Un lieutenant pour le Clan mais aussi un ancien.[Feat. Clan de la Panthère]
» A la chasse aux souris .. [LIBRE]