« Hide. » | Ft. Danse des Lucioles

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« Vivons mieux, vivons cachés. »

L'astre lunaire était haut dans le ciel, et Jour de Guerre ne pouvais dormir. Il pensait trop aux retrouvailles prochaines qu'ils allaient vivre, lui et Danse des Lucioles. Mais il pensait aussi aux conséquences que pourraient avoir cette nouvelle amitié... Le guerrier pensait même à l'éventualité d'une guerre... Il battit des paupières après avoir ouvert les yeux. Non, une guerre, ça se déroulait lorsque deux Clans se disputaient. Pas lorsque deux membres de deux Clans différents se voyaient en cachette. Et après tout, ils ne faisaient rien de mal, ils allaient juste discuter... Le félin aux yeux vairons se leva de son nid, emportant derrière lui un tourbillon de brins de mousse et de poussière. Certain poussèrent des jurons lorsqu'il sortit de la tanière des guerriers en trombe, mais le mâle gris n'en avait cure. La première chose qu'il fit, c'est regarder le ciel. Où en était la lune ? Il la repéra facilement. Elle était si mince, ce soir là... Comme si elle avait décidé d’émettre le moins de lumière possible afin d'encourager les deux matous à se revoir.
Jour de Guerre s'ébroua, puis alla à la rencontre du félin de garde. Il ne vit pas son visage, et mais déclara simplement :

« - Je pars chasser.
- A cette heure ? questionna le matou.
- Je n'arrive pas à dormir. Certainement parce que c'est bientôt la nuit sans Lune, rétorqua-t-il d'une traite.
- De quel coté vas-tu ? Je veux pouvoir te retrouver. Les solitaires rôdent la nuit, et il n'est pas prudent de partir seul... Je peut t'aider à trouver quelqu'un qui t'accom...
- Ça va aller, je suis assez grand pour me défendre, coupa le guerrier. J'ai besoin d'être seul. Je vais aller vers hum... Le Marais Noir, mentit Jour de Guerre.
- Bonne chasse ! »

Oui, c'est ça, à toi aussi, pensa le matou en ricanant. Il se dirigea d'abord vers le Marais, laissant bien des marques de son passage. Il s'installa quelques instants sur l'herbe, afin de faire croire qu'il s'était assoupis ici. Ensuite, il se leva pour filer dans la boue. Il s'en mit jusqu'au poitrail, afin de dissimuler son odeur. Il sortit du marécage, en espérant que son stratège ait fonctionné comme il l'espérait. Il fit un détour par la Colline des territoires libres, afin de brouiller les pistes d'un membre d'un autre Clan, puis enfin s'installa sous le couvert d'un buisson pour faire une toilette minutieuse. Il retira la boue de ses pattes dans une petite rigole, puis se roula dans l'herbe fraîche couverte de rosée. Elle donnait une bonne odeur à l'air, alors pourquoi pas à un chat ? Il ronronna, sûr de lui, puis détala vers la Grange.
La nuit était très sombre, ce soir là. Et lorsqu'il arriva à sa destination, aucune lumière ne filtrait à travers les nuages. La lune s'était cachée. Merci, astre de toute beauté, pensa le mâle. Et il s'engouffra dans la construction bipède qui semblait un peu délabrée. Ses yeux vairons mirent quelques longues minutes à s'habituer à l'obscurité ambiante... Il grimpa sur un ballot de paille, et entrepris de guetter l'arrivée de la guerrière du Clan du Lion. Elle ne devrait plus tarder, se dit le mâle. A cet instant, ses pensées étaient toutes tournées vers une seule personne : Danse des Lucioles.

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feat Jour de Guerre

Quand elle était rentrée au camp la féline avait été interrogée de toute parts mais les proies qu'elle avait ramenée l'avait en partie sauvée du désastre. C'est donc en pensant à sa nuit qu'elle avait terminée sa journée bien mouvementée. Elle aurait voulu avancer le temps mais tout n'était pas possible et déjà le fait de pouvoir revoir le félin c'était au comble du réelle, d'ailleurs était-ce vraiment réelle
après tout elle aurait put rêvé, mais à ce moment elle adorait son rêve. C'est donc sereine qu'elle alla "se coucher" au milieu de tout les autres guerriers du clan. Quand tous autours d'elle furent assoupis elle se leva tranquillement mais silencieusement de son nid de mousse, heureusement dehors il faisait une bonne température on croirait que le soleil les observait toujours caché derrière l'astre lunaire. Qui d'ailleurs celui-ci entamait bien vite sa course dans le ciel nocturne. La féline alla voir le félin de garde pour lui parler elle commença le dialogue à demi dans la pénombre, ses yeux ambrés la trahissant :

- J'aimerais sortir chasser, car aujourd'hui tu le sais bien je n'ai pas vraiment été une lumière.

Sur ses belles paroles, et encore d'autres le félin la laissa passer. La féline détourna du chemin ou elle devait aller pour les curieux qui voudrait suivre sa trace. Elle s'allongea dans un carré d'herbe pour dire qu'elle c'était assoupie, et plongea lentement dans l'eau à côté pour effacer sa trace. Elle ressortit près de la grange mouillée et s'ébroua faisant gicler les gouttelettes dans une danse nocturne. Le guerrier était déjà arrivé elle distinguait son odeur et ses yeux vairons dans l'obscurité. Il devait l'attendre de pied ferme car pas un bruit ne venait l'ébranler. Elle se glissa contre la grange et entra par un carré ouvert. A l'intérieur on entendait les souris dans la vieille paille. Un festin se cachait dans cette herbe amaigri que l'on donnait aux "chevaux", mais ce n'était pas le moment. La féline s'approcha du matou par derrière et le surpris plus par sa vitesse que par sa présence. La femelle ronronna et commença la discussion :

Rebonjour, comme tu peux le voir je suis venue et je ne t'ai pas faussé compagnie. Le Clan des Etoiles à l'air d'être de notre coté vu comment la lune est cachée par les nuages. Epargnons nous les formules de politesse, je veux tout savoir sur toi ! Je dois envahir ton clan je te rappelle ! La féline ronronna haut et fort. Allez, raconte moi tout.

La féline s'assit en face du matou, elle attendit qu'il s'exprime. On aurait dit un jeune chaton à l'attente d'une histoire d'un ancien. C'était un peu pareil mais cette fois ci c'était deux fières guerriers de clan diverses qui allaient se raconter leurs histoires.

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« Rebonjour, comme tu peux le voir je suis venue et je ne t'ai pas faussé compagnie. Le Clan des Etoiles à l'air d'être de notre coté vu comment la lune est cachée par les nuages. Épargnons nous les formules de politesse, je veux tout savoir sur toi ! Je dois envahir ton clan je te rappelle ! Allez, raconte moi tout.

- Ah, tu n'es pas venue pour mes yeux vairons et mon charme ravageur alors... Quel dommage, soupira le félin en secouant la tête, la mine déconfite. Bonsoir, Danse des Lucioles, finit-il par ronronner. »

La lune projetait ses reflets sur le pelage humide de la femelle. Qu'avait-elle pu fabriquer pour se trouver ainsi ? Elle sentait l'herbe, tout comme lui. Avaient-ils eus la même idée de dissimuler leur odeur dans de l'eau ? Qu'importe. Jour de Guerre avait été surpris par l'entrée en matière de la féline, il esquissa un sourire et s'installa confortablement sur la paille. D'un mouvement de queue, il l'invita à faire de même, puis entama son discours d'une voix douce, sans détacher son regard de celui de Danse des Lucioles :

« Alors, hum, par où commencer... Je... Je suis né très loin d'ici. J'ai été éduqué par un mâle et nourrit par sa compagne, tous deux solitaires habitant dans une espèce de grotte, à flanc de colline... Il était un ami de mon père. Ma mère et mon père ne faisaient pas parti du même Clan, et en plus, le chat qui m'a éduqué m'a dit que les Clans dans lesquels vivaient des chats étaient plutôt... agressifs, et n'hésitaient jamais sur la façon de punir ceux qui enfreignaient les règles. »

Jour de Guerre fit une pause, et observa les premières réactions de sa camarade. Il respira un bon coup, et d'une voix plus grave il reprit :

« Et mes parents m'ont eus. Je ne sais pas trop si ils voulaient un chaton, mais ça a commencé à chauffer dans les Clans. Alors ils ont décidés de fuir. Mais ma mère a mit bas sur le chemin, à la frontière. Si ils avaient passés cette maudite rivière, ils seraient sauf. Elle est morte en me mettant au monde. »

Jour de Guerre marqua une nouvelle pause, plus longue cette fois ci. Ses yeux se perdirent dans les vagues, virevoltant sur les brins de pailles et sur les poussières qui semblaient suspendues dans la lumière d'un rayon de lune. Il laissa son regard voguer, et sans s'en rendre compte, il poursuivit sur un ton qui n'était plus joyeux du tout :

« Mon père a alors ordonné à son ami de m’emmener loin d'ici, parce qu'il entendait les guerriers des autres clan arriver. Ils venaient détruire cette union interdite, et la chose qui avait pu voir le jour : moi. Un sang mêlé chez eux parait-il c'est pas... quelque chose de viable. Donc mon père a fait rempart de son corps pendant que le solitaire m’emmenait loin. Et lui et sa compagne m'ont élevés, avec tendresse, comme une mère et un père auraient dut le faire ensemble. Le mâle m'a éduqué un peu comme un solitaire, un peu comme un chat de Clan. Il m'a appris à me débrouiller seul, sans aucune aide, et à chasser parfaitement. Je suis moins bon en combat. Et puis après je les ai quittés, parce qu'il était temps. C'était vraiment très... émouvant. Et je suis parti de l'autre côté des collines, par delà les rocs ardus et les plaines. Et voilà comment j'ai atterris au Clan de la Panthère. »

Il marqua une nouvelle pause, puis secoua sa tête, battit des paupières et après un instant replongea son regard dans celui de Danse des Lucioles. Trouvant son histoire un peu glauque, il décida de changer de sujet avec humour :

« Je dois mon nom au jour de ma naissance : Jour de Guerre. Mais d'après le solitaire qui m'a élevé, on aurait dut m'appeler Œil Rapide. Je préfère Jour de Guerre. Ça fait un peu peur, pas vrai, demanda t-il en ronronnant et d'un hochement de tête jeta un regard de bas en haut à sa nouvelle amie. Alors, j'attends ton histoire maintenant. »

Espérons qu'elle n'est pas aussi glauque que la mienne, pensa le guerrier.

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feat Jour de Guerre

- Ah, tu n'es pas venue pour mes yeux vairons et mon charme ravageur alors... Quel dommage, La féline ronronna devant la mine du matou "Un peu aussi" se murmura la guerrière. Le guerrier continua en la saluant. Bonsoir, Danse des Lucioles.

Après un petit moment le félin esquissa un sourire et alla s'asseoir sur la paille l'invitant à faire de même ce qu'elle ne manqua pas de faire. Elle attendit le début de son récit avec impatience, il commença enfin :

Alors, hum, par où commencer... Je... Je suis né très loin d'ici. J'ai été éduqué par un mâle et nourrit par sa compagne, tous deux solitaires habitant dans une espèce de grotte, à flanc de colline... Il était un ami de mon père. Ma mère et mon père ne faisaient pas parti du même Clan, et en plus, le chat qui m'a éduqué m'a dit que les Clans dans lesquels vivaient des chats étaient plutôt... agressifs, et n'hésitaient jamais sur la façon de punir ceux qui enfreignaient les règles.

La féline déglutit, et si ici c'était la même chose qu'adviendrait-il des deux guerriers de clan diverses ? Elle n'y avait jamais vraiment pensée et elle ne voulait même pas que cela lui tourmente l'esprit, elle se secoua la tête pour faire partir cette pensée absurde. Le félin continua :

Mon père a alors ordonné à son ami de m’emmener loin d'ici, parce qu'il entendait les guerriers des autres clan arriver. Ils venaient détruire cette union interdite, et la chose qui avait pu voir le jour : moi. Un sang mêlé chez eux parait-il c'est pas... quelque chose de viable. Donc mon père a fait rempart de son corps pendant que le solitaire m’emmenait loin. Et lui et sa compagne m'ont élevés, avec tendresse, comme une mère et un père auraient dut le faire ensemble. Le mâle m'a éduqué un peu comme un solitaire, un peu comme un chat de Clan. Il m'a appris à me débrouiller seul, sans aucune aide, et à chasser parfaitement. Je suis moins bon en combat. Et puis après je les ai quittés, parce qu'il était temps. C'était vraiment très... émouvant. Et je suis parti de l'autre côté des collines, par delà les rocs ardus et les plaines. Et voilà comment j'ai atterris au Clan de la Panthère.

La féline était désolée pour son histoire, il n'avait pas du passé la meilleure enfance de sa vie, elle ne savait pas trop quoi dire du fait qu'il repris avec humour :

Je dois mon nom au jour de ma naissance : Jour de Guerre. Mais d'après le solitaire qui m'a élevé, on aurait dut m'appeler Œil Rapide. Je préfère Jour de Guerre. Ça fait un peu peur, pas vrai ? Alors, j'attends ton histoire maintenant.

La féline respira un bon coup, son histoire personne même ne la savait dans son clan mais ce félin c'était révélé alors elle devait le faire même si sa pouvait lui coûter sa place au sein des clans tout entier. Elle sentit ses pattes trembler, même si ce n'était qu'une histoire pour le matou, pour elle c'était un mensonge pour une place ici. Elle s'engagea alors :

Tout d'abord ton histoire m'a beaucoup touchée je suis désolée que tu es du vivre cet enfer, et ton nom te va à merveille pour ne pas paraître impolie je veux dire, en tant que guerrier par pour ta naissance. Comme tu le veux, je vais commencer mon histoire. Avant toute chose tu es pour l'instant la seule personne qui va le savoir, oui la seule même mon clan ne la sait pas. Alors pour faire brusque autant tout dire. Je suis née là-bas. La féline pointa les larges toits des maisons de bipèdes qui dépassait à l'horizon elle guetta la réaction du matou et continua :
Ce n'est pas comme j'ai entendu chez vous, " Les chats domestiques sont des flemmards qui vivent la belle vie" Je crois que je fais obstruction à la règle. Elle ronronna pendant un cours instant. Ma mère était un solitaire, cela peut paraître bizarre mais je ne sais pas comment elle est tombée chez les bipèdes. Forcément un solitaire préfère vivre sa vie avec un autre plutôt que tous les gros chats domestique et pantouflards qui lui tournaient autour. C'est pour sa qu'elle à donnée naissance à 5 chatons, des boules de poils toute mignonnes. Sauf moi, moi qui n'était pas de la même couleur que les autres. Ils étaient tous comme ma mère, un beau pelage marron parsemés de taches blanches comme des daims. Moi c'est de mon père que je viens et la maisonière n'a pas du tout apprécié cette différence. Alors je ne sais pas si tu sais ce qui arrive au chaton différent que les maisoniers ne veulent pas mais tu va l'apprendre. La dame attendit tout de même que j'eu quelques semaines avec ma mère. Elle m'aimait tellement, et personne dans ma famille ne m'en voulait d'être différente ! Mais la vielle dame est revenue. Avec un sac, qu'elle à remplie avec la personne, une petite chatonne pleine de vie et tellement belle avec toutes ses couleurs. Mais il faut croire que chez eux il préfère la quantité que la qualité.

La féline marqua un arrêt pour que le félin intercepte l'histoire, qu'allait-il pensé de l'histoire d'une féline domestique ? Elle ne savait pas mais elle s'en fichait c'était son histoire.

Après cela, la maisonières comme elle avait du faire avec d'autres chatons me jeta à la rivière, voila le sort réservé au différent. Ma mère elle fut simplement jeter de sa maisons pour ne pas avoir d'autres chatons différents, j'imagine la tristesse qu'elle à ressentie de perdre ses chatons. Je ne sais pas si elle est encore vivante, ni mon père d'ailleurs il peut être, n'importe ou, comme ici. Tu te dis que je suis peut être un esprit, et bien non. J'ai survécu à la rivière car une femelle m'a sauvée. Elle aussi avait perdue son chaton, il avait été enlevée par un prédateur. Elle m'éleva comme sa fille, et à chaque fois que je souriais je sentais qu'elle était heureuse, c'est d'ici que viens l'envie d'aider tout le monde et mettre du bonheur chez ceux qui sont triste. Je suis restée des années avec elle mais elle était vieille et à cette époque j'étais encore petite. Elle est morte un jour sombre de pluie. Jusqu'à son dernier souffle elle m'aima. Mais pour moi on m'enlevait encore l'être chère auxquelles je comptais le plus. J'ai dut rester des semaines à côté de la motte de terre qui lui servait de tombe. Ce sont des guerriers du Clan du Lion qui m'ont trouvés, il avait bien vu la motte. On m'appela Nuage de la Luciole car pour eux j'étais une lumière faisant face à ce qui devait être mon destin aussi sombre que la forêt noire. J'ai appris toute la vie sauvage avec un peu de peine j'avoue. Je suis enfin montée devant tout le monde pour recevoir mon nom : Danse des Lucioles. J'aime beaucoup ce nom pour moi cela signifie que je met de la lumière dans la vie de ceux qui en ont besoin. Voila ce qu'est mon histoire.

La féline souffla, elle était heureuse et soulagée d'en avoir parlée maintenant elle attendait la réaction du matou face à elle. Qu'allait-il en pensé elle ne savait pas.

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« Tout d'abord ton histoire m'a beaucoup touchée je suis désolée que tu es du vivre cet enfer, et ton nom te va à merveille pour ne pas paraître impolie je veux dire, en tant que guerrier par pour ta naissance. Comme tu le veux, je vais commencer mon histoire. Avant toute chose tu es pour l'instant la seule personne qui va le savoir, oui la seule même mon clan ne la sait pas. Alors pour faire brusque autant tout dire. Je suis née là-bas. »

Danse des Lucioles désigna des maisons éparses de bipèdes au loin d'un mouvement de queue. Le mâle tourna la tête vers le trou dans la paroi de la grange par lequel s'engouffraient les rayons de l'astre lunaire et observa le lieu. Il n'y était jamais allé, et n'avait entendu que des fables à propos des choses qui vivaient là bas. Des "bipèdes", selon son Clan, dont il ne fallait pas s'approcher. Jour de Guerre reporta son regard sur son amie, et inclina sa tête, signa qu'elle pouvait continuer. Elle reprit :

« Ce n'est pas comme j'ai entendu chez vous, " Les chats domestiques sont des flemmards qui vivent la belle vie" Je crois que je fais obstruction à la règle. Ma mère était un solitaire, cela peut paraître bizarre mais je ne sais pas comment elle est tombée chez les bipèdes. Forcément un solitaire préfère vivre sa vie avec un autre plutôt que tous les gros chats domestique et pantouflards qui lui tournaient autour. C'est pour sa qu'elle à donnée naissance à 5 chatons, des boules de poils toute mignonnes. Sauf moi, moi qui n'était pas de la même couleur que les autres. Ils étaient tous comme ma mère, un beau pelage marron parsemés de taches blanches comme des daims. Moi c'est de mon père que je viens et la maisonière n'a pas du tout apprécié cette différence. Alors je ne sais pas si tu sais ce qui arrive au chaton différent que les maisoniers ne veulent pas mais tu va l'apprendre. La dame attendit tout de même que j'eu quelques semaines avec ma mère. Elle m'aimait tellement, et personne dans ma famille ne m'en voulait d'être différente ! Mais la vielle dame est revenue. Avec un sac, qu'elle à remplie avec la personne, une petite chatonne pleine de vie et tellement belle avec toutes ses couleurs. Mais il faut croire que chez eux il préfère la quantité que la qualité. »

Maisoniers. Alors c'est le nom des choses qui vivent là bas, se dit le guerrier. Ces maisoniers ne doivent pas avoir de cœur, j'ai même entendus qu'ils avaient des chiens... Jour de Guerre reporta un instant son regard sur les toits rouges et gris éclairés par la lune. Ils avaient un air sinistres, dans cette atmosphère. Le guerrier se demandait si des chats pouvaient vraiment vivre là bas, avec les maisoniers et leurs chiens. Enfin, si ils étaient nourris et logés... Alors qu'elle continuait, le mâle du Clan de la Panthère replongea son regard dans celui de Danse des Lucioles, buvant ses paroles, ne laissant pas transparaître ses émotions :

« Après cela, la maisonières comme elle avait du faire avec d'autres chatons me jeta à la rivière, voila le sort réservé au différent. Ma mère elle fut simplement jeter de sa maisons pour ne pas avoir d'autres chatons différents, j'imagine la tristesse qu'elle à ressentie de perdre ses chatons. Je ne sais pas si elle est encore vivante, ni mon père d'ailleurs il peut être, n'importe ou, comme ici. Tu te dis que je suis peut être un esprit, et bien non. J'ai survécu à la rivière car une femelle m'a sauvée. Elle aussi avait perdue son chaton, il avait été enlevée par un prédateur. Elle m'éleva comme sa fille, et à chaque fois que je souriais je sentais qu'elle était heureuse, c'est d'ici que viens l'envie d'aider tout le monde et mettre du bonheur chez ceux qui sont triste. Je suis restée des années avec elle mais elle était vieille et à cette époque j'étais encore petite. Elle est morte un jour sombre de pluie. Jusqu'à son dernier souffle elle m'aima. Mais pour moi on m'enlevait encore l'être chère auxquelles je comptais le plus. J'ai dut rester des semaines à côté de la motte de terre qui lui servait de tombe. Ce sont des guerriers du Clan du Lion qui m'ont trouvés, il avait bien vu la motte. On m'appela Nuage de la Luciole car pour eux j'étais une lumière faisant face à ce qui devait être mon destin aussi sombre que la forêt noire. J'ai appris toute la vie sauvage avec un peu de peine j'avoue. Je suis enfin montée devant tout le monde pour recevoir mon nom : Danse des Lucioles. J'aime beaucoup ce nom pour moi cela signifie que je met de la lumière dans la vie de ceux qui en ont besoin. Voila ce qu'est mon histoire. »

Jour de Guerre resta sans rien dire durant de longues secondes, non pas parce qu'il était gêné de se retrouver en face d'une ancienne domestique, mais parce qu'il ne savait pas comment ne pas la rendre triste. Il fixait un point derrière elle, les yeux perdus dans les vagues, lorsque enfin il battit des paupières, soupira, puis se décida à dire quelque chose. Il ouvrit la gueule, puis la referma. Il soupira à nouveau puis replongea son regard vairons dans celui de la guerrière. Il miaula doucement :

« J'aime beaucoup ton nom, Danse des Lucioles. Le passé est derrière, le monde, devant. »

Il ronronna et battit à nouveau des paupières, esquissant un sourire. Il ne lâchait pas la femelle des yeux, de peur qu'elle s'évapore ou disparaisse, comme dans un songe. Sa queue frôlait et refrôlait la paille poussiéreuse, et ses oreilles frémissaient au son des grattements de griffes des proies multiples qui devaient rôder dans la vieille Grange. Il passa un coup de langue sur son poitrail, et murmura :

« Bon, de quoi veux tu qu'on parle maintenant ? On ne va pas rester la à pleurer nos jours perdus ! »

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feat Jour de Guerre

Le guerrier resta planté sans rien dire pendants de longues secondes, que pensait-il d'elle ? Elle baissa la tête gênée quand le félin miaula :

J'aime beaucoup ton nom, Danse des Lucioles. Le passé est derrière, le monde, devant. Bon, de quoi veux tu qu'on parle maintenant ? On ne va pas rester la à pleurer nos jours perdus !

La femelle n'en croyais pas ses yeux, depuis qu'elle était arrivée dans les clans elle n'avait entendue que des méchanceté sur les chats de son origine. Personne ne l'aurait aimée si elle n'avait pas menti. Mais le félin lui avait répondu comme si il n'en avait rien à faire de ce qu'elle avait été. Quand la féline passa une patte sur son museau, elle y sentie des gouttes. Elle pleurait naturellement, mais c'était des larmes de joie. Le matou la regardait intriguée elle miaula avec un sanglot :

- Je suis désolée ! Depuis que je suis ici tout le monde parle des chats domestiques comme des monstres, tu es la seule personne qui ne réagi pas ! Je n'est jamais put raconter ça à quelqu'un parce que plus personne ne voudrait de moi mais toi, tu me réponds sans t'en préoccuper. Merci de m'accepter comme je suis !

La féline essuya les larmes qu'elle avait sous les yeux, elle faisais une piètre guerrière mais c'étais plus fort qu'elle. Le matou lui répondit après quoi la féline miaula :

- J'aimerais me changer les idées alors prépare toi à faire face à la plus forte des farceuse !

Elle bondit par dessus le guerrier pour s'enfoncer dans la paille. Le matou devait la chercher, elle ressortit en lui balançant une flopée de paille au museau. La féline lança un petit rire quand elle regarda le félin, on aurait dit un des étranges bipèdes de paille coincé au milieu des champs. La féline replongea dans la paille lançant un regard charmé au félin. Elle attendait dans la paille, malgré qu'elle ne voyait rien du tout. Le félin pouvait en profiter ce qui amusait beaucoup la féline. Elle attrapa une souris dans la volée. Si le matou décidait de se venger elle le piègerait avec sa propre proie ! Rien que d'y penser la guerrière se tordu de rire intérieurement elle imagina la tête du matou attaqué par une souris, cela devrait être si marrant !

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« - Je suis désolée ! Depuis que je suis ici tout le monde parle des chats domestiques comme des monstres tu es la seule personne qui ne réagi pas ! Je n'ai jamais pu raconter ça à quelqu'un parce que plus personne ne voudrait de moi mais toi tu me réponds sans t'en préoccuper. Merci de m'accepter comme je suis !
- Mais de rien. Il est difficile de ne pas t'apprécier, fit le mâle en esquissant un sourire.
- J'aimerai me changer les idées alors prépare toi à faire face à la plus forte des farceuses ! »

Et sur ce, la féline bondit de côté, surprenant le matou en passant d'un bond par dessus sa tête. Danse des Lucioles plongea dans un ballot de paille plus souple que les autres, et Jour de Guerre la perdit de vue. Il se tourna rapidement grâce à ses hanches, puis chercha la femelle en balayant l'endroit d'un regard. Lorsqu'il se fut tourné complètement vers l'endroit dans lequel elle avait bondit telle une furie, elle lui envoya une volée de paille et de poussière dans la figure. Il poussa un ronron en secouant la tête. Le mâle se demandait de quoi il avait l'air... Il attendit qu'elle ressorte la tête, et lui envoya une flopée de paille. Avant qu'elle n'ait eu le temps de répliquer, il bondit de côté, tournant en l'air pour se réceptionner sur le ballot voisin et lui envoyer de la poussière dessus. Jour de Guerre tourna ensuite son regard vairons vers la féline qui attendait dans la paille. Elle mijotait quelque chose... C'était sûr ! Alors, le félin disparus derrière un ballot de paille plus haut que les autres. Il se cacha derrière un instant, et pensa à l’orientation de la salle dans laquelle ils se trouvaient. En jetant un regard au dessus de lui, il vit que de vieilles poutres étaient encore capables de soutenir un chat. Enfin... il en était du moins quasiment sûr.
Le félin bondit donc en un éclair sur le ballot le plus haut, puis sur une poutre, se tenant à l'écart du regard de son amie toujours dans l'ombre de la paille. Une fois au dessus d'elle, il hurla :

« Chargeeeez ! »

...et finit par atterrir droit dans la paille, aux côtés de sa camarade de jeu. Il lui jeta de la paille, et de la poussière dessus, lui mordant les oreilles en piaillant comme un chaton. Oui, cette nuit là, le temps semblait suspendu, arrêté. La nature avait redonné au mâle son âme de chaton, et il s'amusait là comme un petit fou. Un instant il s'arrêta de lancer de la paille, laissant la femelle gagner le combat, mais pas la guerre. Une fois qu'elle eut pris l'avantage, il lança l'assaut final dans un semblant de grognement terrible à faire pâlir le soleil, puis en s'appuyant sur son poitrail, il la fit rouler hors de la paille. Les deux félins haletaient, et devaient avoir l'air de deux bottes de foin à faire peur aux chatons. Jour de Guerre battit des paupières et se mit à ronronner d'amusement. Il contemplait le regard amusé de la féline, et lui adressa un joli sourire.

« Décidément, ce nom te vas vraiment bien, Danse des Lucioles. Tu as réussis à faire ce que personne n'avait fait en une vie : m'éclairer. »

Il attendit sa réaction, avec la peur de se faire rejeter.

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feat Jour de Guerre

La féline se surpris à espérée qu'il continue le jeu. Elle ressortie la tête de la paille quand elle reçue elle aussi une flopée dans le museau. Elle voulue se venger mais le mâle la prit de court et s'élança sur le ballot au dessus d'elle pour lui envoyer de la poussière, la féline réfléchit à un plan, quand elle releva la tête il avait disparu ! Elle s'avança en dehors de sa cachette pour le chercher quand elle entendu crier :

- Chargeeeez !

La féline atterrit dans la paille, le matou lui jetait déjà de la paille et de la poussière lui mordant les oreilles de toutes parts. Elle répliqua aussi violemment, elle l'attaqua encore plus. Le félin avait déjà prévu l'assaut final, dans un grognement terrible il l'envoya valser en dehors de la paille, les deux félins étaient épuisés ils devaient ressemblés à des mottes de pailles dans cette état. Le félin battit des paupières, quand elle le regarda amusée il répondit par un sourire ce qui la fit rougir, le matou ronronna :

Décidément, ce nom te vas vraiment bien, Danse des Lucioles. Tu as réussis à faire ce que personne n'avait fait en une vie : m'éclairer.

La féline devint rouge comme une tomate, elle ne savait pas trop quoi dire c'est son cœur qui l'entraîna :

- Ma lumière se devait d'éclairer quelqu'un dans ma vie et je crois qu'elle l'a trouvée

La féline ronronna et quand le félin ne s'y attendit pas elle colla son museau au sien avec un regard solennel. Elle miaula d'un ton séducteur :

- Ces beaux vairons me ferrait-ils le plaisir de se déplacer pour empêcher ma personne de devenir aussi sale qu'un blaireau ?

La féline attendit la réaction du félin, elle n'avais jamais ressentie ce sentiment auparavant mais elle se sentait comblée et elle avait l'impression que rien au monde ne pourrait briser sa bulle. /div>

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« Vivons mieux, vivons cachés. »

« Ma lumière se devait d'éclairer quelqu'un dans ma vie et je crois qu'elle l'a trouvée. »

Alors qu'il finissait de lui faire sa déclaration, et qu'elle terminait de lui répondre et après un peu d’appréhension, la féline marqua une pause. Jour de Guerre s'attendait vraiment à ce qu'elle le rejette. Mais au lieu de ça, Danse des Lucioles ronronna, puis colla son museau au siens, brusquement et doucement à la fois. Le guerrier fut très surpris. Il battit des paupières. Durant cette seconde, le temps avait semblé suspendu, et l'instant de bonheur sembla s'étendre à l'infini, comme un rêve qui ne se termine jamais, un rêve flou, un songe dont on est pas sûr de vouloir sortir, une utopie qui se transforme petit à petit en événement réel, sans que l'on ai vraiment envie que ça le soit... Le cœur de Jour de Guerre fit un bond lorsque la féline colla son museau au siens, il avait ressentit un milliers de sentiments inconnus, comme si quelque chose s'était éveillé en lui. Comment ce peut-il ? Nous ne sommes pas du même Clan, protestait un coin de sa tête. Le guerrier n'avait jamais ressentit de telles choses, et pourtant, il en avait vu des félines. Et en une journée, il avait rencontré son opposé, son contraire, son complément. Ils semblaient penser d'un seul esprit, et étaient pourtant si différents ! Il avait l'impression de connaître cette guerrière depuis si longtemps... pourtant ils ne s'étaient racontés que leur histoire. Et les premiers mots échangés étaient hostiles... Mais cela avait suffit. En un battement de cils le voilà ici. Jamais il ne pourrait sortir les verbes que lui criait son cœur de sa bouche. C'était trop... indescriptible, et très étrange.
L'instant avait duré tellement peu de temps, et en même temps ce laps de temps avait semblé si long ! Danse des Lucioles retira son museau comme elle l'avait rapproché, et miaula d'un ton mielleux parfaitement maîtrisé :

« - Ces beaux yeux vairons me ferraient-ils le plaisir de se déplacer pour empêcher ma personne de devenir aussi sale qu'un blaireau ?
- Oh, je... Oui, bien sûr, excuses moi, bredouilla le guerrier. »

Jour de Guerre s'extirpa de sa position actuelle, et entama de s'ébrouer, attendant que Danse des Lucioles se relève. Ensuite, il s'approcha d'elle et retira quelques brins de paille de sa magnifique fourrure. Il lui adressa un coup de langue sur l'épaule, signe d'un profond respect, et un sur le front, signe d'une promesse de protection. Il s'assit ensuite devant elle, et miaula doucement :

« C'est comme ça qu'on m'a appris. Le compagnon se doit de respecter et de protéger sa compagne. J'ai décidé que tu serais ma compagne. Aurais-je l'honneur d'être ton compagnon ? »

En espérant ne pas se faire rabrouer, il inspira un grand coup. Danse des Lucioles pouvait encore refuser. Ils n'appartenaient pas au même Clan et ne se connaissaient en fait pas énormément... Il plongea ses yeux vairons dans les siens, et observa la moindre de ses réaction.

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feat Jour de Guerre

- Oh, je... Oui, bien sûr, excuses moi

La féline ronronna, cela donnait encore plus du charme au matou. Le féline s'extirpa de sa position et pendant que Luciole se relevait il en profita pour s'ébrouer, quand la femelle fut debout il retira quelques brins de pailles de sa fourrure. Il lui adressa un coup de langue sur l'épaule puis sur le front et miaula ensuite doucement :

- C'est comme ça qu'on m'a appris. Le compagnon se doit de respecter et de protéger sa compagne. J'ai décidé que tu serais ma compagne. Aurais-je l'honneur d'être ton compagnon ?

La féline se sentit flottée, elle ne connaissait le félin que depuis aujourd'hui mais elle avait l'impression de le connaître depuis toujours, elle était flattée mais elle ne savait pas quo répondre, la féline réfléchit pendant de bonnes secondes. Elle ne prononça pas de mots mais pour toute réponse elle s'approcha du félin et frotta sa tête contre le menton du félin. Elle murmura juste :

- Cela serait le plus grand honneur que je puisse avoir.

La féline donna un coup de langue sur la joue du félin, elle n'avait jamais connu d'émotion aussi intense. Elle ne savait pas vraiment ce que pensait le félin ou ce qu'il allait faire après. La féline repensa à son passé à son passé, silencieusement elle remercia sa mère de l'avoir fait naître différemment, elle remercia son père de lui avoir donné son pelage. Elle remercia même la maisonière de lui avoir donnée la chance de fuir la vie domestique, elle remercia la féline qui l'avait adoptée. Elle fixa le ciel nocturne là-bas la femelle devait les regarder avec son chaton mais peut-être pas du Clan des Etoiles ? Peut-être d'un autre cieux pour les solitaires. Y'en avait-il un pour les domestiques ? Elle ne le saurait jamais. Soudain une pensée lui traversa l'esprit, son père était peut-être ici et il ne la connaissait pas. Peut-être qu'elle le connaissait, à cette pensée la femelle était encore plus heureuse. Peut-être qu'un jour elle le rencontrera, elle lui présentera son compagnon et peut-être ses chatons.. L'avenir avait l'air tellement radieux.

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« Vivons mieux, vivons cachés. »

En guise de réponse à sa demande, Danse des Lucioles murmura simplement :

« Cela serait le plus grand honneur que je puisse avoir. »

Elle frottait sa tête contre le menton du mâle, et lui adressa un coup de langue sur la joue. Jour de Guerre se mit à ronronner, le cœur léger. Il n'avait plus envie de penser ou de se torturer l'esprit pour rien. Si ils étaient là, c'est que le Clan des Etoiles de sa compagne et les ancêtres du guerriers veillaient sur eux. Le mâle croyait dur comme fer au destin, et sa destinée était là. Elle était au sein du Clan de la Panthère , et au sein du cœur de Dans des Lucioles. Partagé entre deux mondes, le guerrier se sentait flotter. La différence de Clan n'était plus un problème ! Les deux félins ne faisaient de mal à personne, et ils resteraient cachés, dans leur petit nid d'amour, dans leur bulle, dans leur monde à part. Et personne ne ferait dévier de sa trajectoire cette fabuleuse comète en partance pour le bonheur. Les puissants ne pouvaient faire vaciller la nouvelle confiance en lui du félin. Maintenant il se sentait plus responsable que jamais. Mais tous deux se devaient de garder le secret, pas d'écart. Jour de Guerre lâcha un ronron d'amusement : en effet, la situation était très cocace. Lui qui n'avait jamais vraiment fait confiance à quelqu'un se retrouvait en compagnie de cette féline qui lui avait tourné la tête en deux rencontres ! Il adressa un coup de langue à sa compagne, puis miaula doucement :

« Personne ne doit savoir, je n'ai pas envie qu'on finisse comme mes géniteurs, fit-il en tournant ses mots pourtant tragiques à la rigolade. Je propose que l'on se voit de temps à autres, durant la nuit pour ne pas éveiller les soupçons. Pour ma part, mes camarades savent que je chasse souvent seul et dans la nuit. Il ne sera pas difficile de sortir en cachette, j'ai mes petites astuces. Tiens, par exemple, roule toi dans l'herbe très verte pour cacher ton odeur délicieuse. Et je te rappelle qu'en traversant une rivière, les poursuivants perdront ta piste, crut-il bon de rappeler toujours sur le ton de l'amusement. »

Il soupira doucement en attendant sa réponse, lorsqu'il remarqua que la luminosité ambiante était plus forte : le soleil était-il entrain de se lever ? Depuis combien de temps étaient-ils ici ? Jour de Guerre tourna sa tête et observa à travers un trou dans le vieux bois : en effet, l'immense boule de chaleur faisait rougir doucement le ciel du petit matin, et la l'astre lunaire partait terminer sa ronde de nuit. Le mâle inspira un grand coup. Bientôt, il faudrait mettre fin à cette nuit merveilleuse, et se sortir du rêve bleu. Le Clan avait besoin de Jour de Guerre, et pas d'un chaton qui venait de savoir ce qu'était le sentiment d'aimer ! Il reporta son regard dans celui de la féline et la lorgna d'un regard triste. Frottant sa tête à la sienne, il murmura :

« Danse des Lucioles, tu es comme le soleil du matin : réparateur. Tu chasses la nuit, ronronna le mâle aux yeux vairons. Il est temps pour le Clan de la Panthère de retrouver son meilleur élément, se vanta-il en ronronnant d'amusement. Nous devons nous revoir bientôt, ou je crois que j'en mourrais ! Tu es ma ressemblance, et ma différence. Mais rappelles toi : pas-un-mot ! Et il ne faut pas qu'on se voit toujours aux mêmes endroits; on pourrait y laisser nos odeurs mêlées et mettre les autres sur notre piste. Tu as une idée pour notre prochain rendez-vous ? »

Il lui adressa un coup de langue sur la jour, et attendit ses réactions.

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feat Jour de Guerre

Le félin ronronna et laissa le moment perdurer pendant plusieurs minutes, il se remit à ronronner d'amusement au dépit de la femelle, il miaula doucement :

Personne ne doit savoir, je n'ai pas envie qu'on finisse comme mes géniteurs, Je propose que l'on se voit de temps à autres, durant la nuit pour ne pas éveiller les soupçons. Pour ma part, mes camarades savent que je chasse souvent seul et dans la nuit. Il ne sera pas difficile de sortir en cachette, j'ai mes petites astuces. Tiens, par exemple, roule toi dans l'herbe très verte pour cacher ton odeur délicieuse. Et je te rappelle qu'en traversant une rivière, les poursuivants perdront ta piste,

La féline ronronna d'amusement elle répondit d'une voix plus amusée :

- Je ne sais peut être mal me cacher pour toi mais dans mon clan je suis l'une des meilleurs, je connais les bases tout de même. La femelle frotta sa tête contre le mâle le pardonnant ainsi. Je suis d'accord avec toi, mais je propose que monsieur discret fasses les horaires. La femelle balança sa queue sur le museau du guerrier lançant un ronron amusé.

Le félin tourna soudain la tête vers un trou dans le bois, le soleil se levait, elle le remarqua qu'a ce moment et en fut étonnée, elle se reporta au matou, il inspira un bon coup et la regarda d'un air triste. Il vint frotter sa tête à la sienne et murmura :

Danse des Lucioles, tu es comme le soleil du matin : réparateur. Tu chasses la nuit, La femelle ronronna doucement. Il est temps pour le Clan de la Panthère de retrouver son meilleur élément, Nous devons nous revoir bientôt, ou je crois que j'en mourrais ! Tu es ma ressemblance, et ma différence. Mais rappelles toi : pas-un-mot ! Et il ne faut pas qu'on se voit toujours aux mêmes endroits; on pourrait y laisser nos odeurs mêlées et mettre les autres sur notre piste. Tu as une idée pour notre prochain rendez-vous ?

La femelle se frotta un grand coup à lui et passa un coup de langue sur son front, elle se sépara à contre cœur du matou et marcha lentement vers son territoire et lança :

- Jour de Guerre, il est temps aussi pour le Clan du Lion de retrouver leur guerrière, me séparer de toi est une torture j'aimerais parler de toi toute la journée mais je garderais ma langue. Je propose de se revoir la semaine prochaine mais dans un autre endroit. à la colline mythique. Au revoir mon beau prince.

La féline glissa tranquillement dans les buissons et silencieusement galopa jusqu'au camp. Elle glissa en silence jusqu'à son nid de mousse rêvant du félin, elle se demandait ce qu'il faisait lui même. Le camp était au réveille et pour rentrer elle avait du ramener beaucoup de proies. Mais elle avait fais ça seulement pour l'être qu'elle aimait Jour de Guerre.

OUT

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» « Hostile. » | Ft. Danse des Lucioles
» « La terre entière, en parfaite Harmonie ♪ » ı Avec Danse des Lucioles